Sur le papier, Alex Michelsen possède déjà davantage de références que son compatriote Ethan Quinn. Mais le contexte de ce premier tour à Tokyo redistribue les cartes.

Michelsen sort tout juste d’un week-end chargé à la Laver Cup de San Francisco. Le passage du jeu en salle vers l’extérieur, du rythme lent à une surface rapide, additionné à un décalage horaire massif, constitue un cocktail redoutable pour tout joueur. L’histoire récente le prouve : enchaîner directement avec une tournée asiatique après ce type d’événement laisse rarement place à une performance optimale.

À l’inverse, Quinn arrive mieux acclimaté. Certes, son plafond de jeu est encore plus bas que celui de Michelsen, mais sa capacité à s’adapter rapidement aux conditions locales lui offre une chance réelle de rivaliser.

À 2.30 la cote reflète mal l’équilibre réel des forces. Quinn reste outsider, mais dans ces circonstances particulières, il pourrait bien être celui qui évoluera le plus près de son meilleur niveau.