À première vue, le duel entre Daniel Altmaier et Hamad Medjedovic semble déséquilibré, tant le Serbe est coté largement favori. Mais le contexte incite à la prudence. Depuis le début de sa tournée américaine, Medjedovic a déjà montré des limites physiques, un problème récurrent dans sa jeune carrière. Ses statistiques en Grand Chelem parlent d’elles-mêmes : 0 victoire en cinq matchs disputés au-delà de trois sets. Un signal inquiétant pour un joueur proposé à plus de 75 % de chances de succès.

En face, Altmaier n’a peut-être pas l’étiquette de joueur de dur, mais il a pour lui deux atouts majeurs : l’endurance et la combativité. L’Allemand est habitué aux batailles marathon et sait profiter du format en cinq manches pour renverser des situations. Même sur surface rapide, il a montré sa capacité à hausser son niveau dans les grands rendez-vous.

À moins d’un jour parfait, où Medjedovic parvient à dérouler en trois sets secs, le rapport de force pourrait bien se resserrer. Et dans un scénario prolongé, Altmaier a toutes les armes pour troubler le favori et faire mentir les cotes.