Les enchaînements de tournois laissent rarement de répit aux joueurs. Traditionnellement, un vainqueur bénéficie d’au moins une journée de transition pour voyager, récupérer et prendre ses marques dans un nouvel environnement. Bellucci, fraîchement titré à Sumter, n’aura pas ce luxe : à peine trente heures séparent sa finale de son entrée en lice à Winston-Salem.

Un laps de temps trop court pour se réacclimater à des conditions radicalement différentes, surtout face à un Comesana affûté par une semaine entière de compétition disputée dans la chaleur et l’humidité. L’Argentin se présente donc avec un avantage certain, porté par le rythme et la fraîcheur accumulés.