Dans l’ombre des favoris new-yorkais, une affiche intrigue : Jannik Sinner contre Alexander Bublik. Le Kazakh, joueur fantasque mais redoutable lorsqu’il joue “en rouge”, incarne une menace bien plus sérieuse qu’il n’y paraît.

Certes, Sinner reste l’un des hommes forts du circuit. Mais un chiffre interpelle : au cours des treize derniers mois, l’Italien n’a chuté que face à deux adversaires. Carlos Alcaraz… et Alexander Bublik. Une statistique qui en dit long sur la capacité du Kazakh à perturber les certitudes du numéro 1 mondial.

Si l’on ajoute que Sinner ne dégage pas, cette quinzaine, l’aura d’invincibilité qu’on lui connaît habituellement, le scénario d’un match accroché devient crédible. Bublik, en pleine confiance ces dernières semaines, possède l’un des plafonds les plus élevés du circuit : service dévastateur, coups imprévisibles, et cette insolence technique capable de dérégler les plus solides.

Dès lors, parier sur une rencontre d’au moins quatre sets apparaît comme une lecture logique. Non pas sur l’espoir d’un exploit, mais sur la conviction que Bublik a les armes pour grignoter du terrain, au moins temporairement, face au rouleau compresseur italien.