Jakub Mensik n’a rien montré ces dernières semaines qui puisse justifier une cote aussi courte. Talentueux, certes, mais souvent irrégulier et parfois nonchalant en retour de service, il laisse régulièrement filer des opportunités. Face à lui, Nicolas Jarry traverse une mauvaise passe avec quatre défaites consécutives. Mais faut-il vraiment s’en inquiéter ? Pas forcément. Le Chilien reste un joueur “streaky”, capable du pire comme du meilleur, en raison d’un tennis à haut risque basé sur un gros service et des frappes à plat. C’est aussi ce qui le rend dangereux, même contre des adversaires plus huppés.

Dans ce contexte, l’opposition paraît bien plus ouverte qu’il n’y paraît. Mensik n’est ni Sinner ni Alcaraz : sur cinq sets, il peut se retrouver en difficulté physique si la rencontre s’éternise au-delà des deux ou trois heures. Jarry, lui, possède les armes pour emmener son adversaire dans un combat long, ponctué de tie-breaks ou de manches accrochées.

C’est pourquoi la ligne du “plus de 38,5 jeux” semble particulièrement intéressante. Même en cas de victoire de Mensik en quatre sets, la probabilité de franchir ce seuil reste élevée. Et si Jarry parvient à tenir son service et à décrocher au moins une manche, le scénario devient encore plus favorable.

En résumé, le pari le plus logique reste l’over, mais pour les amateurs de sensations fortes, un petit coup d’œil à la cote de Jarry en outsider n’est pas à exclure.